
Ils s’appellent Alexa, Siri ou encore Google et sont les assistants vocaux respectifs d’Amazon, Apple et Google lui-même.
Grâce à eux, il est désormais possible de connaître la météo exacte ou d’autres informations particulières. De plus en plus utilisées par des consommateurs avides de nouvelles technologies, ces nouvelles fonctionnalités s’implantent petit à petit dans le monde de l’entreprise. Preuve en est, encore tout récemment, avec la présentation à Las Vegas de Watson Assistant, la plateforme d’IBM permettant aux entreprises de développer leur propre assistant vocal.
« Cela marque une vraie avancée et c’est très bien », fait remarquer Patrick Bodin. Pour ce dernier, en charge des questions autour de la cybersécurité chez Silicom, les assistants vocaux restent une porte ouverte vers l’extérieur non sécurisé. D’après lui, « les mentalités ont changé et de tels outils peuvent apporter beaucoup en termes d’organisation, mais ces assistants sont toujours connectés à l’écoute des conversations. Dans un monde de plus en plus suspicieux, il apparait clairement que ces nouveaux jouets donneront lieux à de nouveaux scandales ».
C'etait en effet le cas en 2015, l'assistant à commande vocale d'Amazon, Alexa, etait le témoin d'un meurtre dans le sud des Etats-Unis.
Vers un changement des habitudes des salariés ?
Antoine Le Fur